La pulvérisation à moindre échelle - Minizap Chambery
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La pulvérisation à moindre échelle

Le vaporisateur, version réduite du pulvérisateur, permet de préparer et appliquer rapidement les petits traitements foliaires d'appoint sans avoir à sortir la grosse artillerie. Pratique !

Le pulvérisateur, c'est l'accessoire indispensable pour effectuer les traitements par pulvérisation sur le feuillage. On parle ici des produits antifongiques, insecticides ou insectifuges, mais également des engrais foliaires ou des préparations phytostimulantes. Au potager, dans le verger ou les massifs ornementaux, là où les besoins sont importants, on utilise des pulvérisateurs de grosse capacité, équipés de lances, afin de procéder à des traitements de grande ampleur. Qu'il s'agisse de modèles à bandoulière ou des gros modèles dorsaux, la capacité de leur cuve varie de cinq à quinze litres, ce qui permet de traiter plusieurs dizaines d'arbres, de plantes ou de mètres carrés en une seule passe.

La frappe chirurgicale

Toutefois, lorsque les besoins sont limités, notamment quand les végétaux à traiter sont peu nombreux ou que les surfaces concernées sont réduites (intérieur, terrasse ou balcon), le recours à ce type d'ustensile encombrant n'est pas pratique. Mieux vaut alors se tourner vers les vaporisateurs manuels, plus faciles à manier et à remplir, qui permettent, sans gaspillage de produit, de procéder à des pulvérisations ciblées. Il existe pour cela deux modèles : le vaporisateur à gâchette, c'est-à-dire le « pschitt-pschitt » des laveurs de carreaux, et l'atomiseur à pression constante d'une capacité de 75 à 150 cl.

L'avis du pro

Les vaporisateurs sont tous destinés aux traitements d'appoint ou d'urgence, pour les végétaux d'intérieur ou les sujets isolés en extérieur. Le cas typique consiste à traiter rapidement une attaque de ravageurs ou l'apparition d'une maladie sur une plante. L'atomiseur à pression constante, dont la cuve est préalablement mise en pression par l'actionnement d'une pompe, permet d'envoyer les traitements sans avoir à presser sans arrêt la gâchette d'avant en arrière.

Benoit Charbonneau
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