Pour bon nombre d'entre nous, la Corée du Sud rime avec culture K-pop, architectures futuristes et parcs luxuriants. Mais saviez-vous que le pays cultive un trésor rare et précieux qu'est le thé vert ? On vous dit tout.
Une production unique
Souvent éclipsé par la Chine, qui est à l'heure actuelle le plus grand producteur de thé au monde, le thé coréen n'a pourtant rien à envier à son concurrent. Également appelée « nok cha », cette boisson est ancrée dans la tradition depuis des millénaires, grâce à ses vertus gustatives, médicinales et sa rareté. Dans le pays, on ne compte en effet que quelques zones principales productrices de thé, la région de Hadong, située au pied du mont Jirisan, de Boseong ainsi que l'île de Jeju.
Les feuilles de thé sont récoltées à la main pendant quatre périodes bien précises, Woojeon (qui peut se traduire par « avant la première pluie printanière »), Sejak (deux semaines après), Joongjak (deux semaines après le 5 mai) et Daejak (tout l'été) avant de bénéficier d'un processus de fabrication unique. Elles sont en effet torréfiées à neuf reprises à haute température afin de retirer les tanins et de pouvoir être infusées plusieurs fois. Le thé coréen obtenu est ensuite classé par grade, qui correspond généralement à la saison pendant laquelle les feuilles ont été cueillies.
Côté saveurs, là encore, tout dépend de la période et de la région où les plants de thé ont été récoltés. Certains thés verts coréens auront des arômes de noisette grillée, tandis que d'autres seront plus herbacés. Enfin, certains se distingueront par un goût plus épicé et fruité. Aucun doute, la Corée du Sud est totalement notre tasse de thé !