Si, par principe, le don de viande est interdit, un arrêté publié récemment fixe quelques exceptions afin d'éviter le gaspillage alimentaire.
Si la lutte anti-gaspillage est un combat de tous les instants, certaines denrées alimentaires, du fait de leur risque sanitaire, ne peuvent pas faire l'objet de dons. C'est le cas, par exemple, de la viande. Un arrêté récent interdit en effet les dons de produits d'origine animale, mais pose toutefois quelques exceptions.
Des conditions dérogatoires
Publié au Journal officiel du 23 mai, ce texte interdit les dons de denrées alimentaires d'origine animale, compte tenu du risque sanitaire lié à leur conservation. Néanmoins, pour éviter de jeter et gaspiller des produits encore consommables, l'arrêté pose des conditions dérogatoires à cette règle.
Ainsi, les établissements de remise directe (c'est-à-dire les secteurs de la restauration commerciale et de la distribution et des métiers de bouche), ainsi que les grossistes, sont autorisés à donner ces produits s'ils sont pré-emballés.
Les dons sont encore possibles pour les exploitants du secteur agroalimentaire agréés, si les denrées animales sont destinées à un acteur de l'aide alimentaire et à condition que les produits portent la marque de salubrité ou d'identification européenne.
Enfin, la restauration collective est également concernée par ces exceptions puisqu'ici, les dons de produits pré-emballés et de préparations culinaires élaborées à l'avance et non présentées aux clients sont légalisés.