Bien que le Parlement ait pour l'instant écarté la possibilité d'un congé menstruel pour les femmes qui souffrent de règles douloureuses ou de maladies gynécologiques telles que l'endométriose, l'idée fait petit à petit son chemin en entreprise. Mais c'est aussi le cas dans certaines universités, à l'instar de Bordeaux Montaigne et de dix autres en France, qui ont décidé d'accorder ce congé à leurs étudiantes. En général établi à 15 jours annuels, il ne nécessite pas de justificatif à envoyer à l'administration et ouvre parfois droit à une consultation avec le médecin de l'établissement pour parler de ses symptômes et trouver une oreille attentive.
Si cette initiative reste bien sûr minoritaire (il y a 72 universités en France), il est toujours bon de rappeler que, selon une étude de l'Inserm publiée en 2023, 90 % des femmes âgées de 18 à 49 ans disent connaître une douleur pendant les règles, et que 40 % d'entre elles qualifient cette douleur de « modérée à sévère ».