M. et Mme A. se sont enfin décidés à faire construire une piscine dans leur jardin. Vaste budget pour ce chantier, qu'ils ont cependant réussi à rendre un peu moins onéreux en valorisant sur place la terre extraite. Et le résultat est bluffant !
Pour installer leur petite piscine enterrée, M. et Mme A. ont d'abord fait creuser un trou correspondant à la taille de la future coque en polyester (5 m x 2,50 m x 1,50 m). En incluant une petite marge d'erreur en plus tout autour du bassin, le terrassier a extrait pas moins de 20 m3 de terre. Une véritable montagne ! En bon professionnel, il a séparé en deux tas la terre de surface, dite végétale, et la terre de profondeur, plus inerte et moins fertile.
On recycle !
Afin d'éviter d'avoir à payer de copieux frais d'évacuation, M. et Mme A. ont pris l'option de réutiliser la terre directement sur place. Ils ont ainsi profité de la présence du terrassier pour lui faire déplacer la terre de profondeur de sorte à créer des grosses buttes sinueuses sur environ la moitié du pourtour de la piscine. Il a ensuite recouvert celles-ci avec la terre végétale, créant ainsi deux buttes, une petite et une grande, d'environ 2,50 m de large pour 1,20 m au point haut. Elles ont été recouvertes d'une couche supplémentaire de terreau en vrac, dans l'optique de le végétaliser.
Un mini-paysage
Un an après les travaux, la piscine est en eau, et les buttes ont été aménagées après leur avoir laissé le temps de se tasser naturellement. Plantées d'arbustes et de vivaces, recouvertes d'un paillage organique en broyat destiné à favoriser l'apparition d'humus, elles dessinent autour du bassin deux mini-collines verdoyantes. Elles remplissent en outre le précieux rôle de brise-vent et de brise-vue par rapport aux voisins. Séparées par un passage de deux mètres de large, comme un petit défilé entre deux montagnes, elles apportent une réelle plus-value esthétique au jardin.