Parmi les mille et une façons de tuteurer les plants de tomates, M. S. a opté pour la technique simplissime dite de la ficelle. Malgré quelques installations préliminaires indispensables, elle s'avère peu chère et réutilisable au fil des ans.
Les tomates sont des plantes qui croissent naturellement en buisson, en s'étalant sur le sol. Afin d'éviter ce port avachi, qui peut avoir tendance à faciliter le pourrissement des fruits laissés au contact du sol, il est nécessaire, quoique non indispensable si l'on prend certaines précautions, de tuteurer les plants. Pour cela il existe de nombreuses techniques dont la plus répandue consiste à planter des tuteurs derrière la plante et à y attacher la tige à l'aide de liens au fur et à mesure de sa croissance. Le principe de la cage à tomates permet quant à lui, en enfermant la plante dans un support vertical qui l'encercle, de laisser les tiges se développer librement en s'appuyant sur celui-ci.
Petit travail initial
La technique de la ficelle, beaucoup plus souple, impose cependant à la première utilisation d'installer au-dessus des plants une traverse horizontale. Qu'elle soit en bois, en bambou ou en fil de fer, qu'on l'installe sur des trépieds en forme de tipi ou en reliant des câbles à des poteaux placés sur le pourtour du potager, le tout est de réussir à créer un support solide, capable de supporter le poids des tomates. Ces réseaux de câbles ou de traverses, s'ils sont fixés suffisamment solidement, peuvent rester en place d'une année sur l'autre.
Tout tient à un fil
Il suffit ensuite de nouer lâchement une ficelle au pied de la plante et d'accrocher son extrémité au support en hauteur. Il n'y a plus qu'à y enrouler délicatement les tiges de la plante au fur et à mesure de sa croissance, sans avoir besoin de liens supplémentaires. Avec cette technique il est possible de garder tout ou partie des gourmands en laissant se développer chaque nouvelle tige sur une ficelle supplémentaire. Effet jungle garanti !