Planter les asters à l'automne, c'est une question de bon sens - Minizap Nord-Isère
Jardin

Planter les asters à l'automne, c'est une question de bon sens

Fleurs emblématiques de la fin de saison, les asters surprennent par leur capacité à fleurir malgré le froid qui s'installe. Dès la fin de l'été, bichonnées par les pépiniéristes, elles sont déjà en bouton sur les étals des jardineries, promesse d'une floraison colorée, rapide et garantie dans le jardin. Pourquoi s'en priver ?

Le jardinier patient, c'est celui qui sème deux glands à cinq mètres de distance et qui se voit déjà dans son hamac faire la sieste sous ses deux chênes. L'impatient, c'est celui qui plante des asters à l'automne pour voir fleurir son jardin avant l'hiver.

Ce n'est pas ça qui manque !

Il existe près de deux cent cinquante espèces d'asters que les horticulteurs ont, au fil du temps, réussi à décliner en milliers de variétés. Si chacune d'entre elles possède ses propres caractéristiques de taille et de couleur, elles ont toutes en commun, ou presque, de fleurir en fin de saison, à un moment où les floraisons se raréfient. Au mépris du froid, pastel ou étincelantes, leurs fleurs se succèdent durant de longues semaines, formant d'ostensibles bouquets qui s'épaississent d'année en année. C'est donc une fleur importante à incorporer dans le jardin si l'on veut y faire durer les floraisons jusqu'en automne, au même titre que les anémones du Japon ou les chrysanthèmes.

« Encore des p'tits trous, toujours des p'tits trous »

En fin d'été caniculaire, il n'est pas rare que certaines plantes, mortes sous les coups de boutoir d'un soleil implacable, manquent à l'appel. Leur absence forme des trous dans les massifs qu'il est nécessaire de combler. On peut bien sûr les remplacer par une vivace ou un arbrisseau à floraison printanière car c'est le bon moment, mais il faudra attendre plusieurs mois avant d'en voir les fleurs.

Des fleurs, vite !

Une autre stratégie, aux résultats plus immédiats, consiste à profiter du travail acharné des horticulteurs. Gageons qu'ils ne manqueront pas, eux qui s'échinent tout au long de l'année à nous proposer des plantes prêtes à planter et surtout à fleurir, de remplir bientôt leurs étals d'asters en fleur ou en bouton. Aussitôt achetées, aussitôt plantées, ces fleurs tout droit sorties de la pépinière, pleines d'ardeur et de fougue, fleuriront à outrance dans les jours ou les semaines à venir.

Des avantages certains

Outre une floraison quasi immédiate, la plantation à l'automne d'asters parvenus à maturité, en pleine possession de leurs moyens et de leurs capacités florifères, permet de limiter les inconvénients de la plantation de printemps. En effet, avec la baisse des températures, l'activité des limaces s'est réduite à portion congrue, ce qui évite les mauvaises surprises de grignotage des boutons floraux et des jeunes pousses dont elles sont particulièrement friandes. D'autre part, et pour la même raison, les maladies cryptogamiques se raréfient, notamment l'oïdium dont l'aster est souvent victime. Que ceci ne vous empêche pas de veiller à ne pas noyer le feuillage lors des arrosages qui suivent la plantation.

Sous les bons auspices

Si les asters se rient du froid d'automne, c'est à condition de leur offrir des conditions favorables. En premier lieu, placez-les dans un sol drainant qui évitera que l'humidité ne stagne autour des racines et favorise le pourrissement durant l'hiver. Pour cela, ajoutez un tiers de gravier, de billes d'argile ou de pouzzolane à votre terreau de plantation. Privilégiez une exposition ensoleillée ou mi-ombragée de manière à favoriser leur floraison. Enfin, épandez un épais paillage à leur pied, de manière à maintenir un sol frais et humifère.

Tendez-leur la perche

Si les asters de petite taille ne nécessitent aucune mesure de protection, prévoyez d'installer des tuteurs discrets pour maintenir les variétés hautes qui ont l'inconvénient de ployer sous les effets du vent ou de la pluie hivernale.

Benoit Charbonneau
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