L'ail est un condiment précieux en cuisine qu'il est relativement facile de faire pousser au potager. Les variétés blanches et éventuellement violettes, peuvent être mises en terre à l'automne.
Très rustique, l'ail blanc peut être planté à l'automne pour être récolté à partir du printemps. L'ail violet, un peu moins résistant au froid, est à réserver aux régions bénéficiant d'un hiver doux. Leur rendement est élevé mais ils se conservent mal, à l'inverse de l'ail rose, peu rustique, peu productif, mais de longue conservation. Si l'ail se contente de terre ordinaire, il supporte très mal l'humidité stagnante qui le fait pourrir. En sol argileux, mieux vaut donc le cultiver sur des petites buttes qui vont drainer les excès d'eau. Une situation ensoleillée est à privilégier afin de faciliter le ressuyage du sol.
Préparer le sol

Choisissez une parcelle où aucune autre alliacée (oignon, échalote ou poireau) n'a été cultivée dans les deux années précédentes. Griffez la terre pour l'émietter et retirez les pierres qui pourraient gêner la formation des têtes. N'apportez aucune fumure qui a tendance à faire pourrir les gousses (ou caïeux).
Rehausser le sol

En terre argileuse, il est important de positionner les lignes de plantation sur des petites buttes de terre d'environ 10 cm de haut et de large qui maintiendront vos caïeux au-dessus de l'humidité stagnante.
Planter

En lignes espacées de 30 cm, plantez une gousse tous les 10 cm en l'enfonçant à 2 cm de profondeur. Inutile d'arroser.
Suivi de parcelle

Binez une ou deux fois en début de végétation pour aérer la terre et désherbez. Dégagez légèrement les flancs des bulbes si le sol est particulièrement humide durant l'hiver pour éviter le pourrissement. Étalez les récoltes en avril (ail en vert), en mai en utilisation immédiate, puis en juin (conservation).