Comme tous les bulbes à floraison printanière, le muscari se met en terre à l'automne. Étant donné la petite taille de la bête, il ne faut pas hésiter à le planter en masse afin de former des tapis.
Avec ses petites fleurs originales en forme de grappe de raisin qui étincellent de leur bleu intense, le muscari (Muscari armeniacum), aussi petit soit-il, passe rarement inaperçu. Sa floraison précoce, qui a lieu au début du mois de mars, annonce l'arrivée du printemps. Elle l'annonce avec d'autant plus de fracas qu'après une plantation dense et quelques années de propagation, il forme d'immenses et magnifiques tapis bleus. Peu exigeant sur la nature du sol dès lors qu'il est drainant, ni sur l'exposition tant qu'elle n'est pas totalement ombragée, il constitue un élégant couvre-sol printanier au pied des arbres, en bordure des massifs, dans la pelouse ou dans les potées. Il entre ensuite en repos végétatif à la fin du printemps, libérant la place pour des fleurs estivales, avant de renaître au printemps suivant.
Creusez le trou
Faites des trous de 10 cm de profondeur avec un plantoir à bulbe ou un piochon, espacés de 5 cm en tous sens. Évitez d'utiliser un plantoir en pointe qui risque de laisser une poche d'air sous le bulbe, ce qui peut provoquer son pourrissement.
Placez le bulbe
Les bulbes de muscari n'aiment pas l'eau stagnante qui les fait pourrir. En terre argileuse, disposez un drain de 2 cm de gravier au fond du trou. Recouvrez-le avec 2 cm d'un mélange terre/ terreau/ sable, puis placez-y le bulbe, racines vers le bas.
Rebouchez
Recouvrez le bulbe avec le même substrat, et tassez avec les doigts afin d'éviter la formation de poches d'air. Finissez de remplir le trou puis marquez l'emplacement du bulbe avec un bâtonnet.
Arrosez
Arrosez doucement de manière à faire adhérer la terre au bulbe. Cinquante centilitres sont suffisants en cette saison humide, car l'humidité naturelle du sol suffira à faire germer le bulbe.
« Si octobre s'emplit de vent, du froid tu pâtiras longtemps. »