M. A. n'a pas voulu reporter les travaux d'aménagement de son nouveau terrain de boule, malgré les jours de pluie qui ont précédé et détrempé le sol. Erreur fatale !
Même si le jour des travaux le soleil était au rendez-vous, il n'aurait pas dû échapper à M. A. qu'il avait plu durant les trois jours qui avaient précédé. Résultat, malgré le ciel bleu, le sol était encore gorgé d'eau. C'est vrai qu'il avait réservé la location d'un camion benne, d'une petite dameuse et convoqué deux copains pour lui donner un coup de main. Il était donc difficile d'annuler l'opération au dernier moment. Et c'est bien ce qu'il ne fit pas…
L'enfer sur terre
Heureusement, le décaissement du terrain de boule avait été fait une semaine plus tôt, sur un sol sec et dur. Il s'agissait donc uniquement en cette fatidique journée de faire des allers-retours avec les brouettes, afin de charger sur le parking les agrégats déversés par le camion-benne (ballast, tout-venant et sable) puis de les décharger à vingt mètres de là en couches successives, du plus grossier au plus fin. Outre un sol glissant et mou qui rendit les déplacements malaisés dans la terre argileuse et outre le poids de cette terre collant aux chaussures, les allées et venues avec la brouette furent rendues particulièrement pénibles et épuisantes par la mollesse du terrain détrempé.
Résultats des courses
Faute d'avoir prévu des planches pour marquer des sentiers de circulation pour les brouettes afin de mieux répartir leur poids, les allers et retours à pleine charge ont créé plusieurs ornières dans la pelouse. Une fois sèches, rendues très dures et compactes par le poids des brouettes et de la texture argileuse du sol, elles ont été très difficiles à éliminer. Il a fallu les damer avec acharnement et finir d'effacer les dernières irrégularités du terrain en faisant, en dernier recours, un apport de terre végétale destiné à niveler le tout puis un petit semis de gazon. Quand on vous dit qu'il ne faut jamais piétiner un sol humide !