L'utilisation d'un presse-motte permet aux jardiniers qui font leurs propres semis de fleurs ou de légumes de se passer des godets. Autant de plastique en moins et d'économies en plus !
Recherche support désespérément
À l'exception des semis que l'on peut faire directement en pleine terre, les graines ont besoin d'un support où développer leurs racines pour se transformer en plant : du terreau. Or, il faut à celui-ci un contenant qui l'empêche de s'effondrer sous l'effet des arrosages. C'est la raison pour laquelle on a recours au godet. Après quelques semaines de croissance dans ce petit pot, le plant est repiqué en pleine terre avec la motte, à son emplacement définitif. L'inconvénient du godet est qu'il n'est pas gratuit, même s'il est réutilisable, et qu'il est en plastique.
Le terreau sous pression
C'est là qu'intervient le presse-motte, un drôle d'outil qui permet, par une pression exercée avec la main, de former des mottes de terreau suffisamment compactes pour tenir debout et supporter les arrosages. En prime, il crée automatiquement un petit trou destiné à recevoir la graine. Les presse-mottes standards forment des séries de quatre ou cinq mottes carrées de cinq centimètres de côté, mais il existe des modèles « semi-professionnels » permettant de créer huit à vingt mottes d'un coup. Les mottes sont ensuite repiquées en terre, sans dépotage et donc sans stress ou lésions racinaires.
L'avis du pro
Le presse-motte est un outil malin. Pour un bon fonctionnement, utilisez un terreau fin que vous gorgerez d'eau et qu'il ne faut pas hésiter à rallonger avec de la terre de jardin argileuse tamisée si les mottes ont tendance à s'effriter. Étant donné la relative petite taille des mottes, un arrosage suivi et le recours à des engrais d'appoint pour compenser l'épuisement des nutriments contenus dans le faible volume du substrat sont nécessaires. C'est particulièrement vrai pour les semis des tomates, aubergines ou poivrons, qui patientent de longues semaines avant leur mise en terre.