Enterrer des poteaux en pin autoclave - Minizap Nord-Isère
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Enterrer des poteaux en pin autoclave

M. G. a utilisé des poteaux en pin autoclave pour réaliser son enclos à poules. Trois ans ont suffi pour que la partie enterrée des poteaux pourrisse et que la clôture s'effondre. Erreur fatale !

Les bois imputrescibles qui résistent naturellement à l'humidité, aux insectes et aux champignons xylophages sont le plus souvent des essences exotiques dont le prix est assez exorbitant. Parmi les espèces européennes, il n'y a guère que l'acacia, le mélèze, et dans une moindre mesure, le châtaigner qui soient durables dans le temps, mais leur prix est également élevé. À l'inverse, les essences bon marché se décomposent rapidement. Afin de proposer du bois d'extérieur à prix abordable, les fabricants ont mis au point un procédé d'imperméabilisation : l'autoclave.

Traitement de choc !

C'est généralement le pin que l'on traite à l'autoclave. Le procédé, complexe, consiste à placer le bois dans des étuves qui sont mises sous vide afin d'extraire l'air présent dans les fibres du bois. On incorpore ensuite les produits fongicides et insecticides par trempage à très haute pression hydraulique (11 bars) de manière à les faire pénétrer à cœur. Selon la durée et l'intensité du traitement, le pin autoclave est répertorié en quatre catégories, seule la dernière (classe 4) étant destinée à des usages extérieurs où le bois est censé pouvoir rester en contact avec le sol.

Jamais dans le sol !

S'il fait de jolies palissades, brise-vues et autres cabanons, le bois autoclave n'est certainement pas destiné à être enterré. Avec l'humidité souterraine et le travail de sape des champignons xylophages, il finit irrémédiablement par pourrir au niveau du collet, juste sous la surface du sol. C'est pourquoi il est indispensable d'utiliser des embases ou des supports métalliques pour maintenir la base des poteaux hors du sol. Une autre solution consiste à recouvrir la partie enterrée d'un produit imperméabilisant de type goudron. Des précautions bien inutiles lorsqu'on utilise de l'acacia ou du châtaignier.

Benoit Charbonneau
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