Brugnon et nectarine, quelles différences ? - Minizap Nord-Isère
Jardin

Brugnon et nectarine, quelles différences ?

Cet automne, je compte planter un nectarinier ou un brugnonier. Quelle est la différence entre ces deux fruits ?

Des cousins très proches

Contrairement à ce que l'on pense, le brugnon et la nectarine ne sont pas issus d'une quelconque hybridation entre la pêche et la prune, mais bien d'une mutation naturelle du pêcher (Prunus persica). Ce sont les croisements entre les différentes variétés de pêcher qui ont engendré au fil des siècles des mutations génétiques durables ayant conduit à la modification des caractéristiques des fruits. Il arrive d'ailleurs parfois qu'un pêcher produise spontanément une branche portant des nectarines ou des brugnons, et inversement.

Finalement, brugnons et nectarines ne sont que des pêches à peau lisse. Leur chair, colorée ou non, est cependant un peu plus ferme et acide, ce qui fait que la pêche reste le plus sucré des trois fruits. Elle est en revanche plus fragile et supporte moins bien les manipulations après récolte. Quant à la différence entre brugnon et nectarine, elle est purement botanique et sans grand intérêt pour le jardinier. Cependant, elle permet de distinguer l'un de l'autre à coup sûr : la nectarine est une drupe à noyau libre comme la pêche. Ce faisant, son noyau ne reste pas collé à la chair, à l'inverse du brugnon. Et c'est tout ! Dans de nombreux pays, il n'y a d'ailleurs pas de différence de nomenclature entre les deux fruits. Ainsi, en Angleterre ils sont réunis sous le terme nectarine. En pépinière, pour les distinguer du pêcher, brugnoniers et nectariniers sont nommés Prunus persica var. nucipersica.

Trois fruits pour une seule culture

Dans le jardin, il n'y a pas de différence notoire et les trois arbres se comportent de la même manière et ont les mêmes besoins. Ils tolèrent mal les sols calcaires dans lesquels il vaut mieux les associer à un porte-greffe issu d'un amandier. Tous sont relativement sensibles à la maladie de la cloque, et des traitements préventifs antifongiques sont préconisés au printemps.

Benoit Charbonneau
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© iStock / City Presse
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