Afin d'aider ses plantes à supporter les canicules, M. N. prend un soin tout particulier lors de la plantation, à augmenter la capacité de rétention en eau de leur substrat.
Adapter pour économiser
De canicule en canicule, dans le jardin de M. N., les plantes semblent implorer de plus en plus d'eau, alors que l'économie de cette ressource qui se raréfie est devenue indispensable. De toute façon, las de s'épuiser à mettre en place des arrosages quotidiens, coûteux et éreintants, M. N. privilégie désormais les espèces résistantes à la sécheresse. Phlomis, gaura, perovskia, orpin, vitex, érigeron sont devenus familiers. Il est vrai que, plus frugales, ces plantes de jardin sec ont des besoins en eau beaucoup plus restreints.
Retenir l'eau
Cependant, durant l'année qui suit leur plantation, même ces championnes de la sobriété peuvent se retrouver en difficulté en cas de canicule prolongée. Pour accroître l'efficacité des arrosages et donc réduire leur volume en termes de quantité et de fréquence, M. N. cherche à améliorer la capacité de rétention d'eau dans le sol à leur pied. À chaque plantation, il fait des larges trous, qu'il remplit à parts égales de pouzzolane et de terreau de plantation. Cette pierre volcanique, légère et poreuse, a le pouvoir d'emmagasiner l'eau et de la rendre disponible pour les plantes longtemps après l'arrosage. Isolé dans le sol, ce stock d'humidité en réserve n'est pas soumis à l'évaporation de surface.
Un agrégat intéressant
Effet bénéfique supplémentaire, la présence de la pouzzolane limite le tassement du sol. Or, de manière générale, les plantes de jardin sec n'aiment pas les sols compactés. En outre, comme elle est riche en minéraux, la pouzzolane diffuse des éléments nutritifs en s'érodant lentement dans le sol. Afin de réduire les coûts, M. N. achète sa pouzzolane en vrac, chez le marchand de matériaux du coin, à un prix très raisonnable comparé aux billes d'argiles ou à la vermiculite.