Encore peu connu en Occident, le furikaké, littéralement « saupoudrer sur », fait pourtant partie des ingrédients incontournables de la gastronomie nippone. Ce mélange d'algues séchées, de graines de sésame et de poisson séché, croustillant et coloré, est idéal pour assaisonner et décorer tous vos plats. Découverte.
Une histoire savoureuse
Inventée par un pharmacien du nom de Yoshimaru Suekichi au début du XXe siècle, la recette du furikaké avait d'abord pour but de combler les besoins nutritionnels en calcium des Japonais, alors souvent carencés. Il mit donc au point un mélange d'arêtes de poissons broyées et y ajouta du sésame et des algues séchées pour relever le goût. À la fois sain, nourrissant et facile à conserver, ce condiment gagna en popularité lors des guerres mondiales auprès des soldats du pays du soleil levant. Il se décline désormais en de nombreuses variétés, à la prune ume, au yuzu, avec du wasabi ou encore aux baies de sansho (poivre japonais).
Comment l'utiliser en cuisine ?
À l'origine, le furikaké sert avant tout à agrémenter le riz blanc, mais vous pouvez aussi l'utiliser pour relever vos salades, un plat de poisson, un bouillon de légumes, des fruits de mer ou des onigiri, ces petites boulettes de riz enveloppées dans des algues nori. Sa texture craquante fait également merveille avec de la panure pour réaliser des tempuras, préparer un saumon en croûte ou twister une poêlée de Saint-Jacques. Ajoutez-le plutôt à la fin de votre recette et veillez à ne pas trop le faire cuire afin qu'il conserve tout son croquant !