Viola narrante

S'inspirant de musiques traditionnelles crétoises Alexandros Markéas a choisi la viole d'amour, dont la sonorité rappelle étonnamment celle de la lyre crétoise, pour développer un projet scénique fait de dialogues, de jeux d'illusions, et de dissociations entre le jeu en direct et un dispositif constitué de trois écrans, qui multiplient les possibilités de jeu virtuel.

Gianvincenzo Cresta s'est quant à lui passionné pour un rite traditionnel de l'Italie du sud, le Miserere de Sessa Aurunca, un des cas les plus mystérieux de polyvocalité populaire, associé à un intense cérémonial villageois. Il a conçu une mise en espace dans laquelle l'altiste évolue parmi des illustrations crées par l'artiste et musicologue Gianfranco Vinay.

Par leur proximité avec la voix humaine, les deux violes, la viole d'amour, et l'alto, que l'on nomme viola dans bien des langues, deviennent les vecteurs de la narration musicale et visuelle que propose Viola narrante.

Alexandros Markéas et Gianvincenzo Cresta : compositeurs
Christophe Desjardins : alto et viole d'amour