Stray fait partie de ces jeux qui intriguent par leur idée originale et captivent par leur réalisation. Le titre met le joueur dans la peau… d'un petit chat roux, séparé de sa famille après un accident. Notre héros sur quatre pattes se retrouve seul, dans un monde dystopique et doit se frayer un chemin entre les murs géants de la « ville morte ». Ici, la végétation a pris le dessus sur l'homme, qui a disparu du décor. Il faut trouver un coin sûr pour dormir, un peu d'eau pour s'hydrater. Si les humains ne sont plus de la partie dans cette cité aux allures d'Hong Kong désaffectée, avec sa verticalité vertigineuse, ses néons blafards et son humidité oppressante, les robots sont omniprésents. Tous ont une histoire tour à tour drôle ou émouvante à raconter. Le danger vient surtout des tardigrades géants qui mangent le métal et qui prolifèrent dans les rues. Les interactions avec l'environnement sont innombrables et, par leur intelligence, font tout le sel de cette aventure unique. Fourmillant de bonnes idées, Stray est une merveille de finesse. Dénuée d'humains, cette aventure narrative, parsemée d'énigmes et de rencontres inoubliables, transpire l'humanité.
Stray, PS, PC, 30 €