La nouvelle version de la Switch, la console phare de Nintendo, est désormais disponible. à défaut d'une déclinaison plus puissante, le fabricant nippon a opté pour un écran plus grand et pour quelques améliorations techniques. Assez pour justifier la différence de prix ?
Difficile de toucher à la Switch sans remettre en jeu un équilibre prospère, mais fragile. La protégée de Nintendo est un véritable carton : avec plus de 80 millions d'exemplaires vendus depuis sa sortie en mars 2017, la star devrait sans peine battre les records de la Wii. Pour aider la console à continuer sur cette belle lancée, de nombreux observateurs ont anticipé l'arrivée d'une version plus puissante. Ce ne sera finalement pas le cas… pour l'instant. Les fans doivent se contenter, en cette fin d'année marquée par la pénurie des semi-conducteurs, d'une déclinaison, certes améliorée, mais loin de l'évolution attendue.
Le jeu des sept erreurs
La Switch OLED est disponible depuis le 8 octobre dernier au prix de 359,90 euros, soit 80 euros de plus que la version originale depuis que celle-ci est passée à 270 euros en septembre dernier. La principale différence saute aux yeux lorsque l'on sort de son carton la nouvelle venue. Comme le nom retenu l'indique, il s'agit du nouvel écran OLED de 7 pouces (17,8 cm) qui recouvre désormais la quasi-totalité de la face avant. C'est un peu moins d'un pouce de plus que la déclinaison classique et 1,5 pouce de plus que la Lite. Même si la définition demeure identique (720 p), la différence de rendu est flagrante avec un contraste parfait, un rendu des couleurs éblouissant et des noirs profonds. Rien que pour cet écran, la Switch OLED vaut le coup pour tous ceux qui n'ont pas encore cédé aux appels de la sirène de Nintendo. Douce pour les yeux, la nouvelle Switch est aussi plus agréable à l'oreille avec un son stéréo amélioré. Le choix de revenir à des couleurs plus sobres pour les manettes et d'adopter un design plus épuré et plus travaillé pour le Dock, le socle où l'on pose la console pour la brancher sur la télévision, est bienvenu. L'ensemble, qui paraît mieux fini, se fond avec plus de goût dans un salon cosy. On apprécie également la béquille bien plus solide qui permet de poser la Switch de façon stable. Deux améliorations techniques rendent enfin l'utilisation plus aisée au quotidien. À l'heure du tout dématérialisé, la mémoire interne a été doublée pour atteindre 64 Go et le Dock accueille désormais un port ethernet. Sous le capot, c'est toujours la puce Nvidia Tegra X1 qui officie. Il ne faut donc pas s'attendre à la moindre différence en termes de performances. La Switch OLED est ainsi davantage une mise à jour de confort, bien menée, qu'une véritable évolution.