Facebook avait fait trembler la planète financière en annonçant l'arrivée prochaine de sa propre monnaie virtuelle, le Libra. De grands noms, comme Visa, Uber, Iliad (Free) ou Spotify figuraient parmi les nombreux soutiens de ce projet qui a fait couler beaucoup d'encre. Le Libra semble pourtant avoir du plomb dans l'aile. Les responsables ont d'ores et déjà évoqué un report d'un trimestre (fin 2020), et les défections, après celles de Paypal, se profilent. Les partenaires, qui n'ont toujours pas réglé le droit d'entrée de 10 millions de dollars, craignent un blocage de la monnaie dématérialisée par les États.