Dans un univers culturel surchargé jusqu'à l'écœurement de productions zombiesques, Dying Light fut, en son temps, une belle surprise. Le titre mêlait intelligemment horreur, survie, exploration et aventure avec un souci du détail permanent, un gameplay nerveux et une ambiance unique. La franchise s'est offert une solide réputation auprès des joueurs, même si le Battle Royale Dying Light Bad Blood n'a pas obtenu le succès escompté. C'est donc peu dire que ce Dying Light 2 était attendu… tout au long de ses six ans de développement. Le résultat est à la hauteur des attentes. Certes, la version disponible à la sortie, comme de coutume de nos jours, est encore minée par les bugs et il faudra quelques patchs pour les corriger tous, mais l'expérience vaut largement de passer outre ces désagréments. La carte est immense, les personnages marquants, les choix cornéliens. La nature même de l'infection zombie, qui régresse à la lumière du jour et progresse la nuit, offre au jeu un rythme grisant, et met le joueur toujours en tension. Sans oublier le bestiaire horrifique à souhait, le scénario prenant et le contenu gargantuesque qui tiendront en haleine entre 50 et 100 heures si l'on veut tout explorer. La réussite de ce début d'année.
Dying Light 2 : Stay Human, PC, PS, Xbox, 70 €