Après une longue période d'accès anticipé sur PC, Breathedge arrive sur consoles. Le titre avait attiré l'attention des joueurs en proposant une approche originale du jeu de survie ; genre qui a proliféré ces dernières années. Ici, c'est avec les rudesses de l'espace qu'il faudra composer. Le héros, parti aux funérailles de son père dans une sorte de grand corbillard spatial, est victime d'un accident et se retrouve laisser à son propre sort dans une position bien fâcheuse avec un équipement rudimentaire et des réserves d'oxygène limitées. Le joueur devra ainsi, petit à petit, s'aventurer dans l'espace pour récolter des composants lui permettant de réparer son vaisseau et d'améliorer son matériel dans l'espoir de revenir sur Terre. À l'image d'un Subnautica, Breathedge parie sur un cadre narratif important, contrairement à d'autres titres plus « bac à sable », et place l'humour au centre de l'expérience. Un choix gagnant : en plus d'être un très bon jeu de survie spatiale, Breathedge se révèle drôle en diable et parfaitement mené. Pour ne rien gâcher, la durée de vie, d'une bonne vingtaine d'heures, est généreuse pour un titre indépendant.
Breathedge, PC, PS, Switch, Xbox, 25 euros