Les arroseurs d'appoint permettent d'effectuer des arrosages sur des zones définies. Oscillant ou à impulsion, on les choisit selon la configuration géométrique du terrain.
Un usage ponctuel
L'arroseur se distingue des systèmes d'arrosage intégrés en ce qu'il est aérien, déplaçable et qu'il se clipse facilement sur les raccords rapides des tuyaux d'arrosage. On le destine donc d'abord aux arrosages d'appoint et temporaires, le temps de la levée d'un semis de gazon, de prairie fleurie ou pour prendre le relais, dans l'urgence, de la buse défectueuse d'un réseau d'arrosage. Cela dit, il peut tout aussi bien rester en place toute une saison pour prendre en charge l'arrosage du potager ou d'un massif tant il est simple d'utilisation.
Une question de forme
Il existe principalement deux types d'arroseurs aériens dont l'utilisation dépend de la géométrie de la surface à irriguer. Les arroseurs à impulsion sont rotatifs et envoient l'eau de manière horizontale et circulaire. Ils sont fichés sur un piquet que l'on enfonce dans le sol. Réglables entre 25° et 360°, ils sont parfaitement adaptés aux surfaces arrondies, ou alors triangulaires quand on les bloque avant 90°. Les arroseurs oscillants fonctionnent sur le principe du balayage vertical. Ils envoient d'avant en arrière, grâce à un alignement de dix à vingt microjets réglables en largeur, jusqu'à 45° de part et d'autre, sur les surfaces rectangulaires ou carrées.
L'avis du pro
Si les arroseurs à impulsion sont les plus répandus, ils ne sont pas toujours les plus adaptés notamment lorsqu'il s'agit d'arroser une zone tout en longueur. Ils ont l'avantage de pouvoir se fixer, en échange d'une petite séance de bricolage, sur un piquet, ce qui permet de rehausser le point d'irrigation et donc de surpasser les éventuels obstacles du premier plan. Dans les deux cas, il s'agit de système d'arrosage par aspersion, qui ne sied pas longtemps aux plantes sensibles aux maladies cryptogamiques (rosiers, tomates, cucurbitacées…).