Jardin

Comment valoriser les déjections de poule dans le jardin ?

« J'aimerais valoriser les déjections de mes quatre poules en les utilisant comme engrais ou fumier dans le jardin. Comment dois-je m'y prendre ? ».

Une sacrée production

On dit qu'une poule, élevée dans un petit élevage familial, produit en moyenne 110 g de déjection par jour. Ce qui veut dire que vos quatre cocottes émettent en une seule année près de 160 kg de fientes ! Sans même parler de l'intérêt nutritionnel que représente toute cette matière organique pour vos plantes, valoriser celle-ci dans le jardin vous permet d'en simplifier l'indispensable gestion. En effet, il est important de collecter régulièrement les déjections afin de limiter les risques sanitaires dans le poulailler.

Un engrais puissant

Les fientes de poule sont riches en azote, mais elles contiennent également beaucoup de phosphate et de potasse. De telles concentrations représentent une menace pour les plantes lorsque les fientes sont utilisées pures et fraîches, car elles peuvent provoquer des brûlures sur les racines ou les parties aériennes des plantes en cas de contact. Cela est dû au fait que les déjections d'oiseaux sont un mélange très concentré d'excrément et d'urine. Quand on l'utilise pure, la fiente de poule est un engrais azoté puissant, rapidement assimilable.

Vive l'amendement

Cependant, il est plus bénéfique pour le sol de transformer cet engrais en amendement. Il suffit pour cela de mélanger les fientes à une matière carbonée (paille, feuilles mortes, épines de pin…). Vous pouvez utiliser ce mélange tel quel, en épandage de surface comme un fumier frais. Vous pouvez également le mettre en tas afin qu'il se décompose et se transforme en fumier mûr. Son utilisation, se révèle alors sans risque de brûlure pour les plantes. Dans les deux cas, le mélange permet d'équilibrer le rapport carbone/azote et d'obtenir un amendement qui va nourrir et structurer le sol. Le fumier de poule mûr reste cependant considéré comme un engrais, tellement il est azoté (7%). À utiliser en priorité sur les cultures, gourmandes en azote.

Benoit Charbonneau
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