Adapter son logement à son chien est un choix de plus en plus répandu d'après un récent sondage passant en revue les effets de la « pet-parentalité » en matière de décisions immobilières.
Si les animaux de compagnie font depuis longtemps partie de notre quotidien, la prise en compte de leur bien-être et du respect de leurs besoins les plus essentiels s'est accrue ces dernières années… au point d'influer sur nos choix de vie et de logement. Parce qu'il est hors de question d'enfermer un bouvier bernois dans un 30 m2 ou d'adopter un labrador sans pouvoir lui permettre de se dépenser dans le jardin, 45 % des « dog parents » font alors des choix immobiliers cruciaux pour leur fidèle compagnon. C'est ce qu'il ressort d'un récent sondage mené auprès de 4 100 propriétaires de chiens clients de la marque Ultra Premium Direct en collaboration avec le site SeLoger.com.
L'extérieur est impératif
Dans le détail, 28 % des maîtres interrogés disent avoir toujours choisi leur logement en fonction de leur toutou. De même, 16 % des maîtres ont déjà déménagé pour une habitation plus adaptée à leur chien, tandis qu'ils sont 6 % à avoir changé de toit pour pouvoir adopter un animal dans de bonnes conditions.
Dans cette recherche immobilière, certaines caractéristiques prennent également davantage d'importance. Si la présence d'un jardin était déjà plébiscitée par les ménages, a fortiori depuis la pandémie, elle devient ici essentielle pour plus de 8 propriétaires de chien sur 10. Et parce que Médor a besoin d'être promené quotidiennement et de se dépenser dans des lieux variés, 57 % des maîtres considèrent la proximité d'espaces verts ou de parcs canins comme indispensable en milieu urbain. Plus encore, 55 % des participants déclarent qu'ils pourraient déménager à la campagne pour offrir un meilleur cadre de vie à leur boule de poils.
On voit plus grand
Assez logiquement, les foyers possédant un chien ont aussi tendance à vivre dans des logements plus grands. D'après cette enquête, la superficie des habitations des maîtres sondés atteint en effet 107 m2, contre 81 m2 en moyenne pour l'ensemble des Français.
Ce phénomène de « pet-parentalité », qui nous incite à considérer les animaux comme des membres à part entière de la famille, se ressent également dans la place qui est accordée à Médor au sein même de la maison.
Ainsi, 27 % des répondants déclarent qu'avoir une plus grande pièce de vie est un critère prioritaire. Ils sont même 17 % à consacrer une pièce dédiée à leur toutou ! De plus, 6 participants sur 10 envisagent d'empiéter sur leur espace pour que leur chien ait le sien. D'autre part, 49 % des propriétaires canins se disent prêts à faire des travaux d'installation, pour créer une niche, un patio ou encore mettre une clôture, afin que leur fidèle compagnon se sente bien.