Bien connu des personnes qui fabriquent leur propre tofu ou boisson de soja, l'okara est un sous-produit de ces aliments, constitué de résidus insolubles de soja formant une pulpe. Encore timide en Occident, il est utilisé depuis des siècles en Asie de l'Est. Et pour cause, ce « déchet » anti-gaspi a de nombreuses vertus nutritionnelles.
Plein de bonnes choses
Aujourd'hui, le terme okara est utilisé pour désigner la partie solide restante après le filtrage d'une boisson végétale faite à partir de légumineuses, de céréales, d'oléagineux ou de fruits à coque. Les valeurs nutritives dépendent ainsi de la plante choisie. Pour ce qui est de l'okara à base de soja, il contiendrait 11,5 g de fibres alimentaires pour 100 grammes selon l'association japonaise de tofu, tout en étant riche en protéines. Il comporterait du potassium, du calcium, du magnésium, du phosphore, du fer et d'autres vitamines et minéraux, et serait également pauvre en sucres, en acides gras saturés et en sel. Cela en fait ainsi un allié incontournable pour toutes les personnes intolérantes au lactose ou au gluten, qui cherchent à végétaliser leurs assiettes, mais aussi qui souhaitent favoriser leur transit intestinal.
Sa faible teneur en calories, sa texture et son goût neutre en font un aliment diététique très intéressant pour remplacer certains ingrédients dans des préparations salées comme sucrées, tels que les œufs, la farine, la chapelure, les liants ou les matières grasses. Au-delà de l'aspect nutritionnel, il serait aussi utilisé dans les cosmétiques pour ses fonctions protectrices et réparatrices de la fibre capillaire. Un sans-faute !